Gbaguidi se définit comme un griot contemporain.. Au sens poétique « le griot remet en question l’individu dans sa propre trajectoire car il absorbe la parole des anciens, la remodule comme une boule de graisse qu’il vient déposer dans le ventre du passant, avec les ingrédients de son époque ». Enpratique : « casser le rythme du quotidien et y intégrer sa part d’éternité ».
Son oeuvre est une anthologie de signes et de traces sur le trauma collectif. Elle en fait un de ces sujets récurrents. Ce réajustement de l'imaginaire suscite chez l'artiste une urgence de mettre en forme, une écriture d'images libératrices et un corpus où puiser des formes contemporaines. Elle a participé à de nombreuses expositions dont les plus récentes sont : La
Divine Comédie : Le Paradis, L’enfer, Le Purgatoire revisité par les artistes africains contemporains, Smithsonian National Museum of African Art Washington, USA ; MMK Musée d’Art Moderne Frankfurt; El iris de Lucy, Musac, Espagne / Musée Rouchechouart France; 1 :54 London & Solo show Gallery Sulger-Buel-Lovell ; HERstory – Des Archives
Féministes (Feminist Archives) Maison des Arts de Malakoff, France; CAAM exposition El iris de Lucy , Espagne; Afriques Capitales Lille ; La Documenta 14 à Athnèes et Kassel.